"Il nous arrive bien souvent, ces temps-ci, au détour de nos conversations, de faire part de notre désarroi et dire, à qui l'entend, que nous vivons une "drôle d'époque".
La société moderne, dite "de consommation" nous avait parqués dans l'intime, dans le cercle familial, ne nous laissant que peu d'action dans le champ social, à part ce qui nous reste de vie associative et de vie démocratique, pour lesquels nous n'avons pas aux Molières ménagé nos efforts ces derniers temps.
Les peurs et la prudence dont il faut faire usage face aux fléaux d'aujourd'hui nous basculent encore plus dans cet état, et nous ramènent à des instincts de survie personnelle plus qu'à des processus de résilience collective.
Parfois, les remarques d'habitants pointant plus volontiers leur montant de taxe foncière que le coût des projets et des services mis à disposition de tous, ramènent tristement à cette réalité.
Alors je le clame volontiers, aucune forme de société mettant l'humain et la nature au coeur de son projet ne naîtra sans une volonté et une action collectives.
Les débris au milieu desquels nous marchons ne seront pas ramassés par un être surhumain et providentiel mais par chacun d'entre nous, par le sens que nous sommes capables de donner à nos actions, par les formes que nous choisirons pour les mettre en commun et les faire interagir.
Nos choix de consommation, les projets dans lesquels nous sommes prêts à nous impliquer, la façon dont nous travaillons, dont nous circulons...
Tout ce qui ne posait pas question apporte aujourd'hui réponse. Ce potentiel dans vos mains, pesez-le sans attendre, et voyez, en dehors de vos actions individuelles, à quel projet commun vous pouvez contribuer, ou même être à l'origine.
La commune est le berceau pour les aider à prendre vie concrètement, nous nous engageons en tous cas dans cet esprit, ici, aux Molières.
Plusieurs sujets en témoignent dans ces pages, mais sans votre intérêt, votre mobilisation et votre quête de sens, ils finiront par y rester comme notre mémoire."
Edito du bulletin municipal n°145 de novembre 2020. Illustration : Ferme de La Lendemaine aux Molières, 31/08/2020.
La société moderne, dite "de consommation" nous avait parqués dans l'intime, dans le cercle familial, ne nous laissant que peu d'action dans le champ social, à part ce qui nous reste de vie associative et de vie démocratique, pour lesquels nous n'avons pas aux Molières ménagé nos efforts ces derniers temps.
Les peurs et la prudence dont il faut faire usage face aux fléaux d'aujourd'hui nous basculent encore plus dans cet état, et nous ramènent à des instincts de survie personnelle plus qu'à des processus de résilience collective.
Parfois, les remarques d'habitants pointant plus volontiers leur montant de taxe foncière que le coût des projets et des services mis à disposition de tous, ramènent tristement à cette réalité.
Alors je le clame volontiers, aucune forme de société mettant l'humain et la nature au coeur de son projet ne naîtra sans une volonté et une action collectives.
Les débris au milieu desquels nous marchons ne seront pas ramassés par un être surhumain et providentiel mais par chacun d'entre nous, par le sens que nous sommes capables de donner à nos actions, par les formes que nous choisirons pour les mettre en commun et les faire interagir.
Nos choix de consommation, les projets dans lesquels nous sommes prêts à nous impliquer, la façon dont nous travaillons, dont nous circulons...
Tout ce qui ne posait pas question apporte aujourd'hui réponse. Ce potentiel dans vos mains, pesez-le sans attendre, et voyez, en dehors de vos actions individuelles, à quel projet commun vous pouvez contribuer, ou même être à l'origine.
La commune est le berceau pour les aider à prendre vie concrètement, nous nous engageons en tous cas dans cet esprit, ici, aux Molières.
Plusieurs sujets en témoignent dans ces pages, mais sans votre intérêt, votre mobilisation et votre quête de sens, ils finiront par y rester comme notre mémoire."
Edito du bulletin municipal n°145 de novembre 2020. Illustration : Ferme de La Lendemaine aux Molières, 31/08/2020.