Il faut un "choc" de proximité !

Il y a eu les "Grenelle", maintenant il y a les "chocs".

Peut-être parce que les communicants ont voulu traduire l'urgence des politiques à mener à tel point que le résultat de ces politiques serait immédiatement perceptible par ceux qui en sont les bénéficiaires.

Certes... Il y a la crise économique et sociale, qui se traduit en crise politique (abstentionnisme massif, séduction par l'extrême-droite), exacerbée par des pratiques politiques qui ont créé la défiance chez le citoyen.

Dans ce contexte général, celles et ceux qui s'impliquent pour leurs concitoyens, avec suffisamment d'estime et de sérieux dans cette responsabilité, se posent des questions. Les autres se disent que de toute situation ils trouveront bien de quoi tirer profit...

Intéressons-nous plutôt à ceux qui font preuve de responsabilité.

Je vois un constat et une perspective, qui permettrait, avant 2017, de rattraper une bonne partie des dégâts causés, tant sur notre quotidien, que sur notre relation aux élus.

> LE CONSTAT

Constater la lenteur des résultats produits ou à produire par les politiques publiques à l'échelle de l'Etat

> LA PERSPECTIVE : UN "CHOC" DE PROXIMITE

Doubler les moyens des communes et des intercommunalités en encadrant par la loi les mesures immédiates qu'elles sont susceptibles de prendre pour améliorer l'emploi, l'activité économique, le lien entre les individus, les synergies...

> LES MOYENS DE CE "CHOC"

Ils sont neutres... C'est puiser dans le budget de l'Etat, voire de certaines collectivités territoriales dans la mesure où une compétence aurait plus d'efficacité à l'échelon intercommunal ou communal.  

Voilà, c'est à approfondir... à réfléchir... ou à mettre de côté comme de nombreuses initiatives qui entraveraient la quiétude des puissants. Voilà mon in-quiétude.