Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat

Je vous laisse réfléchir à cette réflexion que je me fais souvent...

En effet, à l'heure où les capitaux ne connaissent aucune frontière et profitent de l'inefficacité des Etats à produire de la régulation économique à l'échelle du monde... il semble que, par l'appauvrissement des peuples que cela entraîne, et leur penchant à chercher parmi les faibles les responsables de cette situation, il n'y ait jamais eu dans notre ère moderne autant de frontières et de murs entre les êtres humains.

Dès lors, réflexes individuels et replis nationaux sont propres à réveiller la bête immonde qui sommeille en nous. Comme Flaubert l'a écrit à George Sand : du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat.